Exemple qui démontre qu'un contrôleur de porc est nécessaire pour chaîner les pistes sur des multiples instances.

L'artiste : Hitori Tori. Vous pouvez voir clairement qu'il y a au moins trois instances en front line qui font clignoter le led vert de MIDI clock IN, mais aucune instance master clock en background : donc le clock master provient d'ailleurs dans ce cas : ma main au feu que ça vient du contrôleur lui-même.

Vous verrez qu'Hitori a couplé certains boutons de son contrôleur au "play" de renoise, et comme ses instances sont en slave, il charge et lance ses tracks se lancent sans problème toutes 100% en phase avec le clock master du contrôleur.

Vous pouvez aussi voir qu'il s'arrange pour lancer en tache de fond par exemple une song avec des breakbeats. Et en front line il lance une piste avec une basse plutôt acide et des lignes mélodique très légères. Il a segmenté les touches de son contrôleur de façon semble-t-il rationelle, partie droite de la vidéo s'occupe des effets, en particulier des effets de Comb Filter ou de repeater qu'il utilise à loisir, et certains effets de bit crusher (lofimat). Certains sliders verticaux lui servent à effectuer du crossfading entre instances.

Les boutons latéraux en colonne à droite lancent des patterns de breackbeats dnb spécifiques à l'instant t et en particulier au moment des kicks.

Les lignes horizontales consistent en des snares et des hits.

On peut lever le voile sur le grand mystère de la fonction des boutons du reste d''interface,  où la main droite d'Hitori s'active régulièrement mais d'une manière qui reste apparemment utile ou logique. Il est impossible qu'Hitori malgré tout son talent exécute les breakbeats lui-même en pure phase avec le beat et les lignes mélodiques ou de basse acide à cent à l'heure. La seule façon d'obtenir ce résultat est de relier le lancement synchronisé des patterns à ses boutons : en fait hitori a passé beaucoup de temps à assigner des parties de breakbeats à des patterns et les patterns aux boutons ; le travail de préparation est dingue, mais effectif. Pour créer cette synchronisation, la vitesse à laquelle le pattern doit défiler doit être très rapide. D'où le visuel. Chaque touche du contrôleur doit être associé au lancement synchronisé d'un bout de pattern/beat. 

Cette façon d'organiser l'espace de ses pads avec ses patterns et cette façon de chainer ses patterns avec les breakbeats, donne une allure quasi démentielle à sa performance vidéo réalisée à cent à l'heure.